Appartements de Cassandre D'Allambré

Salle du trône

A la suite de son entretien avec le nouveau souverain d'Arnestil, Cassandre fut conduite à ses appartements par son garde du corps Azurius. Ce dernier, bien peu loquace, n'avait fait qu'émettre quelques grognements lorsque la jeune femme avait essayé d'engager la conversation. La jeune marquise décida donc d'ignorer le garde du corps et de marcher devant lui, car après tout, elle connaissait le château par coeur et Tepes lui avait dit qu'elle récupérerai ses anciens appartements, elle connaissait donc le chemin.

Une fois arrivée à la porte de ses quartiers, Cassandre demanda à Azurius de rester devant la porte.

- Je ne peux vous laisser marquise, mon seigneur Tepes Draculea ne veux pas que je vous quitte.

- Comptez vous donc me regarder en train de me dévétir ou encore de me laver ?

- Non !

- En ce cas, vous restez ici je vous prie.

La jeune marquise rentra et claqua la porte au nez du garde qui resta planté là.
Elle commença à se dévétir, pour enfiler une tenue de marche bien plus confortable, elle comptait en effet aller dans les jardins, voir même en forêt, sous l'ordre d'Arsenic, pour confectionner quelques poisons qui pourrait satisfaire son nouveau seigneur. Dans sa jeunesse elle avait appris les rudiments de l'herboristerie,et Arsenic lui avait demandé de ramasser de la belladone, des feuilles de fraisiers et de l'ortie, rien de bien compliqué à trouver en somme. Une fois sa tenue enfilée, Cassandre prit les dagues de lancer qui avait été déposées sur son lit, les cacha dans ses manches et son bustiers, ordonna à Arsenic de rester caché près de la fenêtre, car en cas de problème, il pourrait s'enfuir par là. Puis elle sortit pour une séance de ceuillette dans les jardins.

Les jardins

Jardins


Plusieurs mois étaient passés depuis que Cassandre avait faite sa déclaration au général Von Drak. Depuis ce jour, elle s’était tenue à l’écart de la vie du château, plus précisément loin de toute présence transylvanienne et de celle de Sylvius, elle avait eu besoin de solitude. Une fois ces états d’âme disparus, la jeune marquise s’était attelée à se trouver une suivante. Si elle devait rester en compagnie de ces transylvaniens une aide serait la bienvenue.

C’est au cours d’une descente en ville que la jeune femme put retrouver une ancienne gouvernante du château qui était partie peu avant la prise du trône. Cette dame, qui s’appelait Irina, était bien entendu à la recherche d’un emploi, qui aurait les moyens de se payer une gouvernante alors que la crise battait son plein ? Ainsi la marquise lui proposa de travailler sous ses ordres. La gouvernante hésita quelque peu avant d’accepter. Cassandre avait trouvé une perle rare, cette femme avait une instruction conséquente, sûrement due à ses précédents maitres. Elle savait lire, écrire, compter, connaissait l’histoire d’Arnestil aussi bien que la marquise elle-même, comprenait les enjeux politique, militaire et économique de la domination de l’imperator Tepes, elle savait également manier la dague et pratiquer les premiers soins, et tout cela en plus de tout ce qu’une suivante est censée faire.

Autant dire que la marquise était plutôt contente de son choix. De plus, la gouvernante avait des relations dans les différents commerces de la capitale. C’est ainsi qu’aujourd’hui Maitre Sastre, un tailleur renommé d’après Irina, était venu au château pour faire de nouvelles robes à la jeune femme. Il venait de terminer la dernière, une robe rouge vif au brodures d’or que Cassandre affectionnait tout particulièrement.

Une fois le tailleur remercié et payé, la marquise s’assit devant sa coiffeuse, et coiffa ses longs cheveux en un chignon sophistiqué qu’elle ornementa d’un ruban de soie rouge. Elle déposa sur chacun de ces ongles un poison douloureux pour quiconque n’étant pas immunisé, Cassandre bien entendu ne risquait rien. Elle congédia Irina dans ses appartements, prit Arsenic qui s’était jusque là caché sous le lit et le cacha dans son bustier. Et sortit, un peu d’air lui ferait du bien.



[ à venir ]

Ainsi un homme avait pénétré le château et avait même réussit à terrasser deux gardes. Cassandre devait absolument rencontrer cet homme, et ce coûte que coûte. Elle s'avança prête à partir, quand elle se rendit compte que l'homme n'était toujours pas parti et qu'elle ne savait ou aller pour trouver le maraudeur.

-Oh ! je vois, excusez-moi, mais pourrais-je vous demander autre chose ?

Sous le regard interrogateur du valet, elle continua.

-Vous ne sauriez pas, par hasard, où est retenu cet homme ? Il va de soi que vous serez allègrement récompensé si vous me livrez l'information, et bien entendu cette petite affaire restera entre nous, n'est ce pas ?

La marquise regarda l'homme d'un air sévère, tout son plan tenait si cet homme fermait la bouche, quand bien même il ne serait pas consentant, Cassandre s'arrangerait pour qu'il ne puisse plus bouger un seul de ses muscles et prétendrait à l'agression, autant dire que l'homme avait intérêt à se tenir à carreau.

Tout le long, la marquise regarda et écouta patiemment le valet parler. Lorsque celui ci eut terminer la marquise le remercia en lui glissant quelques pièces d'or dans la manche.

Ainsi l'homme était dans les jardins, Elle devait à tout prix le rattrapé, c'était une affaire des plus urgentes. Elle enfila rapidement une longue cape qui dissimulait toute sa stature et rabattit le capuchon sur son visage pour passer incognito. Elle prit également de quoi se défendre en cas d'agression, la prudence n'était jamais de trop. Puis elle laissa comme à l'accoutumée un message destiné à sa suivante derrière le miroir de sa coiffeuse, avant de partir dans un un tourbillon de tissu à la rencontre de ce fameux inconnu.

Chatelet d'entrée

Voilà cass, le message est édité. A toi de jouer