Hexxal Absent (e)
Nombre de messages : 14 Age : 35 Age du personnage : 248 ans Peuple : Humain Rang : Prophète du Mal Date d'inscription : 15/06/2008
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| Sujet: Ville envahie Jeu 21 Aoû 2008 - 7:46 | |
| "Où suis-je ?", pensa Hexall. Sa pensée avait étrangement biffurquée, dans un tel sens qu'il avait perdu toute perception du temps et de la réalité. Venait-il de rêver ? Ou bien tout cela n'était-il que le fruit de son imagination...
Soudain, une voix le sorti de son état de stupeur. - Maître Hexall ! Qu'est-ce qui vous arrive ? Aussitôt, la main rachitique du despote se leva et enserra le cou du malheureux entre ses griffes. Ouiii... ouiii... il voyait clairement à présent...
Cette marée d'insectes béas, ces regards terrorisés tournés vers lui. Il voyait à quelques pas devant lui, ses 4 conseillers, visiblement angoissés ; c'est qu'Antoine, le plus jeune d'entre eux, se tenait le cou dans l'espoir de désserrer la mortelle étreinte du messie des morts. "Misérables créatures", pensa-t-il, "que la mort peut si aisément effrayer". Son visage squelettique se tourna vers Antoine et ses yeux brillèrent d'un feu abominable. Sa machoire claqua, crachant les mots comme un poison.
- Ignoble imbécile ! Ne sais tu donc pas qui je suis ? Il ressera encore un peu ses griffes dans le cou du conseiller, qui se tordit de douleur en gesticulant. - Je suis Votre Divin Seigneur ! Votre "Divine Nécrose" ! Et un pleutre comme toi ne mérite pas de m'appeler par quelque autre nom que celui-ci ! Hexall lâcha la prise d'un coup et avant même que le pauvre Antoine ai pu toucher le sol, le prophète de la mort avait fait sauter sa tête d'une simple pensée. Personne n'osa plus parler. Hexall n'avait plus de paupière, mais ce fut comme un voile se posant un instant sur ces yeux. Il leva les yeux au ciel et en une seconde analysa une immensité de choses. "Comme il fait humide aujourd'hui... Ce doivent être ces nuages... Cette ville est tâchée de sang, comme ma main aujourd'hui, et tant d'autres jours... Quelle heure est-il ? Que s'est-il passé aujourd'hui ?.. Ai-je enfin pris possession du monde ?.."
La fraction de seconde plus tard, il constatait comme la ville était petite. "Non... ma victoire finale ne se fera pas dans un endroit si minable." Et dans sa tête, il apperçu le grand palais d'Arnestil. - Maître... C'était Zayne qui venait de parler. Son plus vieux et plus précieux conseiller. Hexall tâcha de mettre rapidement les choses en ordres. Ils avaient assez tardés. - JASPETH ! CYRIAL ! Trouvez moi un remplaçant pour Antoine au plus vite, et informez le général Geryon qu'il est temps de finir de piller cette ville. Nombre de mes fidels font du zèle à faire des tueries insensées aux alentours, il devient nécessaire de leur rappeler ici qui doit mourir et quand ! Maintenant, ALLEZ !!! Les deux interpellés firent une vive révérence et ne se firent pas prier pour s'éloigner un moment de leur terrible seigneur. Ne restait que Zayne, qui était redevenu calme et posé. Celui-ci s'éclaircit la voix et lança ; - Votre Divine Nécrose... - Tu n'es pas obligé de m'appeler comme ça. - ... soite. Hmm bref, Votre Splendeur, comme vous me l'avez demandez, voici les résultats de cette dernière campagne ; dans ce village nous avons perdus 500 hommes, mais près de 500 d'autres manquent à l'appel... "Allés tuer en mon nom", ricana intérieurement Hexall. - ...nous avons occis 2 milliers d'individus, soldats, femmes et enfants inclus, et grâce au programme Damnatus Elektora créé par vos soins, nous avons pu rajouter 120 membres supplémentaires à votre dogme...
Hexall bougonna un instant, pensif. C'était beaucoup moins que la dernière fois. Et pour un plus grand village, qui plus est. Il fit un geste de main dédaigneux à l'adresse de Zayne en regardant ailleurs. - Laisses ton Dieu tranquille à présent, Zayne. Je suis las d'entendre des chiffres plutôt que des cris d'agonie. Le conseiller resta de marbre en toisant son maître d'un air étrange, puis s'exécuta. Hexall commença à marcher le long de l'allée centrale en se remémorant mille contes et poèmes portant sur le rouge. Le rouge sanglant qui peinturait les murs. Cette section de la ville envahie lui appartenait ; plus loin, les gardes zélés du culte des morts empêchait tout membre ordinaire de son armée de même approcher le Dieu-prophète.
Ainsi en avait-il ordonné, et mieux valait ainsi pour la santé de ses propres effectifs. Hexall soudain se stoppa en prennant conscience des gardes discrètement cachés tout près de lui. "Pourquoi suis-je si seul ?..." se dit-il, avant de sombrer dans les méandres de ses propres pensées, immobile et incapable de sentir quoi que ce soit, le regard plein de la lueur d'une intelligence fantastique ; et d'une folie plus grande encore.
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